Malgré un ralentissement de la croissance attendu pour 2016 et 2017, les taux de croissance du PIB prévus demeurent solides, respectivement à 2,5 % et 2,7 %.
Situation politique
Chef de l'Etat : Président Milos Zeman (depuis Mars 2013)
Chef du gouvernement : Premier Ministre Bohuslav Sobotka (depuis Janvier 2014)
Population : 10.5 millions
Gouvernement de coalition stable
Depuis janvier 2014, la République Tchèque est dirigée par une coalition de centre gauche, détenant 111 des 200 sièges au Parlement. La coalition est menée par le parti social-démocrate tchèque (CSSD) à gauche, tandis que les deux autres partis de la coalition sont le parti centriste ANO 2011 et les chrétiens-démocrates (KDU-CSL).
Situation économique
Une croissance ralentie, mais toujours solide est attendue
Depuis janvier 2014, la République Tchèque est dirigée par une coalition de centre gauche, détenant 111 des 200 sièges au Parlement. La coalition est menée par le parti social-démocrate tchèque (CSSD) à gauche, tandis que les deux autres partis de la coalition sont le parti centriste ANO 2011 et les chrétiens-démocrates (KDU-CSL).
En 2015, l‘économie tchèque a enregistré une croissance soutenue de 4,6 %, grâce à la hausse de la consommation des ménages, aux investissements publics financés par l‘UE et à la bonne tenue des exportations (notamment les marchandises liées au secteur automobile).
Malgré un ralentissement de la croissance attendu pour 2016 et 2017, les taux de croissance du PIB prévus demeurent solides, respectivement à 2,5 % et 2,7 %. La demande nationale devrait rester soutenue en dépit d‘une baisse des investissements publics. La croissance de la consommation des ménages est stimulée par la hausse des revenus, la baisse du chômage et des conditions de prêt avantageuses. En parallèle, la croissance des exportations devrait se poursuivre, stimulée par la demande de la zone euro et l‘amélioration de la compétitivité du pays à l‘échelle internationale.
Afin d‘améliorer la compétitivité du pays et de stimuler les exportations ainsi que pour limiter les pressions déflationnistes, la Banque centrale est intervenue sur le marché des devises en achetant des euros en novembre 2013, dans le but de dévaluer la couronne par rapport à l‘euro. Depuis lors, la Banque centrale a affirmé à plusieurs reprises qu‘elle interviendrait automatiquement afin de maintenir le taux de change autour d‘un niveau plafond de 27 couronnes par euro, au moins jusqu‘en 2017. L‘inflation devrait rester faible en 2016, avec un taux de 0,6 %, mais passer au-dessus de la barre des 2 % en 2017, en raison de la hausse des salaires et de la diminution des répercussions de la baisse des prix des denrées alimentaires et de l‘énergie.
Depuis 2013, le déficit budgétaire est resté en deçà de ce seuil et la tendance devrait se poursuivre en 2016 (0,6 % du PIB) et en 2017 (0,9 % du PIB). Avec un taux de 41 % du PIB, la dette publique est faible comparée aux autres pays de la région. L‘amélioration des finances publiques laisse penser que la République Tchèque n‘aurait aucun mal à respecter les critères d‘adhésion à la zone euro. Cependant, l‘entrée dans la zone euro demeure un sujet de controverse parmi les responsables politiques tchèques.
Le compte courant est stable et devrait atteindre un excédent de 0,8 % du PIB en 2016, suivi par un déficit de 0,2 % du PIB en 2017, étant donné que le marché intérieur dynamique fera progresser le niveau des importations.
La forte dépendance aux exportations constitue un facteur de risque potentiel
Malgré les perspectives générales positives pour l‘économie tchèque, les risques de récession persistent, notamment en raison de la fragilité de la reprise économique dans la zone euro. Avec 75 % de part des exportations dans le PIB, la République Tchèque affiche l‘un des taux les plus élevés de l‘UE, ce qui rend le pays particulièrement vulnérable aux pertes du commerce extérieur.