Economic Outlook - Juillet 2024

Etude économique

  • ,
  • Algérie,
  • Angola,
  • Argentine,
  • Australie,
  • Autriche,
  • ,
  • Bangladesh,
  • Belgique,
  • Brésil,
  • Bulgaria,
  • Canada,
  • Chili,
  • Chine,
  • Colombie,
  • Costa Rica,
  • Croatie,
  • Chypre,
  • République Tchèque,
  • Danemark,
  • Egypte,
  • Estonie,
  • Finlande,
  • France,
  • Allemagne,
  • Grèce,
  • Hong Kong,
  • Hongrie,
  • Islande,
  • Inde,
  • Indonésie,
  • Iran,
  • Irlande,
  • Italie,
  • Japon,
  • Jordanie,
  • Jordanie,
  • Kenya,
  • Koweit,
  • Lettonie,
  • Lituanie,
  • Luxembourg,
  • Malaisie,
  • Mexique,
  • Maroc,
  • Pays-Bas,
  • Nouvelle Zélande,
  • Norvège,
  • ,
  • Panama,
  • Pérou,
  • Philippines,
  • Pologne,
  • Portugal,
  • ,
  • Roumanie,
  • Arabie Saoudite,
  • Singapour,
  • Slovaquie,
  • Slovénie,
  • Afrique du Sud,
  • Corée du Sud,
  • Espagne,
  • Suède,
  • Suisse,
  • Taïwan,
  • Tanzanie,
  • Thaïlande,
  • Tunisie,
  • Turquie,
  • Emirats Arabes Unis,
  • Etats-Unis,
  • Royaume-Uni,
  • Vietnam
  • Economie de l'information

04 juil. 2024

L'économie mondiale semble se diriger vers un atterrissage en douceur, l'inflation diminuant et une récession pouvant être évitée.

Résumé concis

L'économie mondiale semble se diriger vers un atterrissage en douceur, l'inflation diminuant et une récession pouvant être évitée. Les projections du PIB mondial pour 2024 ont été revues à la hausse grâce à une économie américaine étonnamment résistante, tandis que les effets du resserrement monétaire sont moins graves que prévu. Pour 2025, les perspectives sont également légèrement meilleures, principalement en raison d'une révision à la hausse pour les États-Unis.

  • La croissance mondiale est estimée à 2,6 % en 2024, soit une révision à la hausse de 0,5 % par rapport aux perspectives économiques de décembre. L'économie américaine résiste grâce à des perspectives de demande plus fortes et à une immigration plus importante. La croissance devrait s'améliorer légèrement pour atteindre 2,8 % en 2025, le pouvoir d'achat s'améliorant avec la poursuite de la baisse de l'inflation.
  • L'inflation diminue depuis deux ans et se rapproche désormais des objectifs de la banque centrale. Dans le même temps, certains signes indiquent que la fin de la désinflation pourrait être difficile, en particulier aux États-Unis où l'inflation semble plus persistante. En revanche, l'inflation dans la zone euro affiche une tendance à la baisse plus nette et devrait tomber en dessous de 2 % en 2024.
  • Nous prévoyons que la croissance du commerce mondial s'améliorera pour atteindre 2,5 % en 2024 et 3 % en 2025, en ligne avec la croissance du PIB. Ces prévisions interviennent après une année 2023 plutôt morose, où le commerce s'est contracté de 1,2 %. Le commerce de la zone euro a souffert en 2023, car les prix élevés de l'énergie ont frappé l'industrie manufacturière et la demande de la Chine a été relativement faible. Toutefois, la croissance du commerce en 2024-2025 reste faible dans une perspective historique. Bien que la crise de la mer Rouge pèse sur les perspectives commerciales, nous pensons que le risque est relativement limité à l'heure actuelle.
  • Les économies avancées devraient croître de 1,6 % en 2024, ce qui constitue une révision à la hausse. L'économie américaine fait preuve de résilience, grâce à la baisse de l'inflation qui stimule le pouvoir d'achat des consommateurs et à l'augmentation de l'immigration qui stimule l'offre de main-d'œuvre. Les effets retardés du resserrement de la politique monétaire se font sentir, mais moins fortement que prévu. Pour 2025, nous prévoyons une croissance à peu près identique à celle de cette année.
  • En moyenne, les perspectives des économies de marché émergentes (EME) sont meilleures que celles des économies avancées, mais restent faibles au regard des normes historiques. Nous prévoyons que la croissance du PIB se maintiendra à un niveau inférieur, à savoir 3,9 % cette année et 4,0 % en 2025. De nombreux PECO sont encore confrontés à des pressions en matière de dépenses liées aux tensions géopolitiques actuelles (dépenses de défense) et au soutien budgétaire pour atténuer les effets négatifs des perturbations du commerce international.
  • Nous avons également examiné un scénario alternatif qui suppose des tensions géopolitiques plus fortes. L'aggravation des tensions peut entraîner une hausse des coûts de transport et des prix du pétrole, ce qui fait grimper l'inflation. Cela encouragera les banques centrales à resserrer davantage leur politique, ce qui entraînera une baisse de la demande des entreprises et des ménages et un ralentissement de la croissance du PIB.

Documents connexes